La crise du COVID 19 passera un jour, même si d’autres crises sont à craindre compte tenu de la multiplication désordonnée des échanges économiques mondiaux et du risque d’un retour à la « normale » dévastateur de notre environnement.
Pour le changement climatique, aucun retour n’est possible : le réchauffement « acquis » le restera, et, si nous ne freinons pas les émissions de GES, le monde, la France et notre région deviendront très difficilement habitables dans le temps d’une ou deux générations.
Ceci nous conduit à penser que le confinement et la réduction forcée de nos consommations, peuvent être porteurs d’une réflexion collective pour une véritable transition, en prenant conscience des limites de notre planète, en redéfinissant notre rapport au vivant, aux biens matériels et au travail. Le virage de la sobriété s’impose. Ce virage commun peut s’imposer suite à un effort important de communication, d’éducation et de formation du grand public, en parallèle d’actions nécessaires et cohérentes à effectuer par les décideurs publics.
Avec de la volonté politique, il est possible d’agir rapidement, nous en sommes convaincus.